[Thèse] L’utilisation des nouvelles technologies dans l’industrie biopharmaceutique

26 janvier 2018

SimforHealth propose régulièrement des webinars à l’attention des professionnels de santé. Au cours de notre webinar de Juin 2017 consacré aux bénéfices de la réalité virtuelle dans la formation au bon usage des dispositifs médicaux (DM), nous avons fait la connaissance de Mme Canivenc, thésarde qui a souhaité recueillir notre expertise afin de parfaire son mémoire.

Découvrez le retour de Marie Sonier, ingénieure biomédicale chez SimforHealth qui s’est prêtée au jeu d’une interview pour une thèse de Master Spécialisé Management Pharmaceutique et des Biotechnologies

Comment l’approche « e-learning » peut-elle bouleverser la formation produit traditionnelle dans l’industrie biopharmaceutique ?

En voici quelques extraits.

Quels sont les enjeux principaux liés au développement de la formation avec simulation numérique ?
Je pense que l’enjeu principal est de proposer des solutions adaptées sur trois niveaux : le contenu
scientifique, l’efficacité pédagogique (docimologie, mémorisation) et l’ergonomie (interactivité, engagement,
facilité d’utilisation). L’objectif est toujours que la technologie serve un intérêt pédagogique et réponde à
l’organisation du client.

Qui sont les plus demandeurs de ces nouveaux types de formation ? Industrie pharmaceutiques,
facultés, hôpitaux ?
Les professionnels de santé eux-mêmes !
Toutes les solutions que nous proposons ont pour vocation, in fine, de former les professionnels de santé,
de les former à de nouvelles pratiques, les sensibiliser à la réglementation et encourager une meilleure
prise en charge des patients. Les différents acteurs que sont les industriels, les universités et les hôpitaux
sont donc tous concernés et demandeurs.

Comment accèdent-ils au contenu des formations ?
Notre plateforme MedicActiV est disponible en ligne, via de nombreux navigateurs web.
Il est alors possible de gérer et diffuser des cas cliniques virtuels auprès des différents apprenants.
Nous proposons également un retour détaillé des formations effectuées et la génération de certificats.
Cette plateforme peut être personnalisée pour les industriels ou reliée à un système existant.

Pensez-vous que ces technologies vont se généraliser dans les années à venir ? Deviendront-elles,
selon vous, indispensables ?
Ce qui est sûr, c’est que ces technologies s’améliorent en continu et nous permettent de proposer des
solutions toujours plus immersives, réalistes et ergonomiques. Nous travaillons aujourd’hui en étroite collaboration avec des équipes R&D afin de nous tenir informés des évolutions technologiques et les intégrer au plus tôt.
Cela sera notamment le cas avec le retour de force et l’haptique qui nous permettront dans quelques mois de proposer une expérience en réalité virtuelle encore plus réaliste.

Y a-t- il des limites à l’utilisation de ces technologies ?
Casser les barrières technologiques, démontrer que la technologie est au service de la
formation et que ce ne sont pas des produits gadgets.

Les technologies utilisées pour la formation sont chères : les utilisateurs seront-ils capables de les
financer ?
Ce ne sont pas les utilisateurs qui financent ces technologies le plus souvent, car la formation est financée
par différents types de structures. Notre modèle consiste à s’adapter à ces différentes organisations et à
leurs moyens, c’est d’ailleurs pour cela que nous avons choisi de créer la plateforme MedicActiV. Le
modèle d’abonnement est tout à fait accessible.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de la Thèse de Mme Canivenc sur le lien ici

Et découvrir le retour expérience du laboratoire Kyowa Kirin, spécialiste des traitements pour la prise en charge des douleurs paroxystiques.

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