Maladie vasculaire génétique autosomique dominante, rare mais ubiquitaire, sa fréquence est d’environ 1/6000 naissance. Elle se traduit habituellement par la survenue de saignements de nez répétés appelés épistaxis et par la présence de petites taches rouges sur la peau que l’on appelle télangiectasies. De plus, elle peut se manifester par des malformations artério-veineuse qui sont localisées soit au niveau du foie, des poumons
ou du cerveau.
Dans cette bande dessinée, c’est avec beaucoup d’humour et de légèreté que Marianne aborde le sujet de cette maladie rare. L’objectif de son livre est de montrer que malgré le diagnostic de la maladie de Rendu-Osler, il est possible de bien vivre.
« Un soir d’été, Anna pose le point final de sa thèse de droit. Le lendemain matin, elle s’effondre et voit sa vie basculer. Une forme rare de la maladie génétique de Rendu-Osler est diagnostiquée à la suite d’un infarctus du myocarde. Le parcours d’Anna met en lumière une errance diagnostique et un souhait de sensibiliser les professionnels de la santé aux maladies rares, sur fond d’autodérision. »
Il est très important pour Marianne de retracer son parcours de soin à travers le dessin. Son objectif est de sensibiliser les professionnels de santé à la prise en charge de cette maladie ainsi que de partager les différentes étapes de ce diagnostic.
En partenariat avec l’AMRO-HHT-France, une partie des fonds leur sera reversée. C’est grâce à l‘appel à projet de la Filière FAVA-Multi que
« Haut les coeurs ! » ait pu exister.